Arthur Jambon personnage singulier, fictif à contenu néanmoins réel…
Comme parallèle…
Chercheur d’absolu post-romantique (ou tout simplement romantique) issu de la pop culture, se ressourçant à coup de beat generation, coincé entre le sérieux de la création et l’absurde de la réalité, animé d’un besoin incompréhensible de poursuivre la quête en parcourant ces espaces frontières au contact des grands éléments. Arthur Jambon, mystère en lui-même, marche-pied nu sur le glacier.
A quel plan appartient il?
Ne peut-il être défini que par des questions ?
Tentatives de solutions en page 27
C’est ce que nous allons nous efforcer de découvrir à travers l’exploration de son œuvre malheureusement encore trop confidentielle.
Ici on parle d’un artiste méconnu à l’égo surdimensionné (en effet ne faut-il pas avoir un égo surdimensionné pour se permettre de se trouver intéressant?).
De Arthur Rimbaud à Françis Bacon en passant par Nicolas Bouvier
et Jack l’ancêtre.
Jambon! c’est mettre l’ego en exergue tout en voulant se débarasser de l’égo, s’en moquer.
C’est vouloir créer une œuvre et créer un artiste dans le même temps, lui donner l’épaisseur qui manque trop souvent. Poupée gigogne des temps modernes il défie les lois de la promotion personnelle en interposant mystère et enchantement jubilatoire.
Il faut parfois se mettre à distance et faire entrer l’auteur dans sa propre histoire… aller voir un peu plus loin.
N.D.A: Je ne tiens pas à mentir, à faire mon mytho, à jouer les grands aventurieurs, arranguer les foules de ma superbe fausse. Mon aventure à moi c’est l’imagination, un peu de distance ne fait pas de mal. Mon Hérault ce n’est pas moi… je suis l’écrivain juste.
Non les photographes ne sont pas condamnés à écrire à la première personne.
« Les gens croient à la réalité des photographies mais pas à la réalité des peintures. Cela donne un avantage aux photographes. L’ennui, c’est que les photographes aussi croient à la réalité des photographies. »
Duane Michals.